HUMOUR
INTERNET 2008
On devrait vivre
la vie à l'envers !....
On commencerait
par mourir, ça éliminerait ce traumatisme qui nous suit toute notre vie.
Après tu te réveilles dans un asile de vieux, en allant mieux de jour en jour.
Alors on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher
ta retraite.
Ensuite, ton premier jour de travail on te fait cadeau d'une montre en or.
Tu travailles 40 ans jusqu'à ce que tu sois suffisamment jeune pour profiter de
la fin de ta vie active.
Tu vas de fête en fête, tu bois, tu fais l’amour, tu n'as pas de problèmes
graves.
Tu te prépares à faire des études universitaires.
Puis c'est le collège, tu joues avec tes copains, sans aucune obligation jusqu'à
devenir bébé.
Tes 9 derniers mois tu les passes flottant tranquille, avec chauffage central,
room service, etc...
Et au final, tu quittes ce monde dans un orgasme ! ! ! !
C'était il y a quelque temps, au bal de la Nuits Saint Georges que j'ai
rencontré la petite Juliénas ,une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault,
bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé, avec des arômes
de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard lorsque je
lui ai proposé de l'emmener dans mon Châteauneuf-du-Pape, elle est devenue
toute Croze-Hermitage !!!
Le temps d'aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton
dans ses cheveux, on est montés dans ma Banyuls et on a roulé jusqu'au matin.
Ah quelle belle journée ! On s'est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau, on
a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l'eau Clairette, on s'est
Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis comme le Mercurey montait sérieusement et
qu'on commençait à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvé coincés dans les
embouteillages, enfin les bouchons, quoi ! Je commençais à Minervois
sérieusement et là, Julienas et moi, nous avons commencé à nous crêper le
Chinon.
D'un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie !
Je me suis retrouvé comme Macon.
Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà Sauvignon avant même que j'ai le temps de
la Sauternes !
Mais je vous Jurançon, je l'avais dans la Pouillac, en effet, j'étais tellement
Tokay que j'ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la
rattraper.
Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue devant moi en Gros-plant, je lui
ai dit
- Ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus Gamay !
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran - Ne m'en veux pas, je
voulais juste être sure que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre.
Depuis on ne sait plus cuités.
A jour
le samedi 6 septembre 2008.